L’équipe de France junior a pris ses marques sur le Lagoa Rodrigo de Freitas, la lagune qui accueille les championnats du monde junior et qui, en 2016, sera le théâtre des compétitions olympiques d’aviron.

 Le stage terminal a commencé le 11 juillet au Temple-sur-Lot pendant deux semaines, puis s’est poursuivi pendant cinq jours sur le lac des Dagueys à Libourne, pour y effectuer le parcours handicap et l’entraînement en balisage. “Nous avons fait un bon stage terminal, commente Olivier Pons, chef du secteur junior, tout l’entraînement prévu a été bien compris et réalisé et dans de bonnes conditions, sans blessures. Nous n’avons aucune excuse à trouver ici”.

 Les cinq bateaux de la flotte tricolore sont emballés et prêts à courir sur le bassin qu’emprunteront leurs aînés l’année prochaine. Une aubaine et une chance qu’ils comptent bien transformer en performance.

Les Français entreront dans la compétition dès jeudi matin aux environs de 9 h avec, pour ouvrir le bal, le deux sans barreur féminin de Camille Loisel et Adèle Brosse. Médaillées d’argent à Racice pour les championnats d’Europe, les deux championnes de France comptent bien démontrer à la concurrence internationale qu’il va falloir compter avec elles d’entrée de jeu.

Les garçons prendront la suite sur le Lagoa Rodrigo de Freitas. Les premiers seront Esteban Catoul et Louis Maupin en deux sans barreur, suivis de Stanislas Desgrippes et Hugo Quemener en deux de couple. Deux bateaux qui étaient arrivés jusqu’en finale A à Racice et qui ont pris un cran durant le stage terminal.

En milieu de la matinée, ce sera au tour du quatre sans barreur féminin de prendre le départ de sa série : Suzy Paquin, Julie Serre, Julie Leclerc et Maya Cornut avaient elles aussi décroché une belle médaille d’argent en République tchèque. Des courses qui auront un air de revanche contre le bateau italien qui les avait devancées à Racice.

En fin de matinée, c’est le quatre de couple de Loanne Guivarc’h, Anne-Sophie Marzin, Margaux Bailleul et Claire Bové qui prendra le dernier départ tricolore de la journée. “Un groupe jeune et de qualité”, comme les avait qualifiées Olivier Pons à Racice, empreintes de déception lorsqu’elles avaient décroché le bronze. Elles ont peut-être elles aussi une revanche à prendre sur la concurrence…

L’équipe de France comprend également une remplaçante, Chloé Vain, qui a suivi également l’ensemble du stage terminal et qui se tient prête à répondre, si besoin, à une entrée dans la compétition. 

Pour Olivier Pons, entraineur national, le site d’accueil à Rio est merveilleux. “On avait entendu parler des problèmes de vent et de pollution ; il y a parfois du vent de travers mais comme ailleurs, et le bassin n’est pas forcément plus pollué que d’autres à travers le monde. On ne se baigne pas, ça ne gêne pas la pratique”.

Fabrice Petit, pour Aviron France